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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 09:43

Photo de Fabien Gréban trouvé sur le site : www.faune-jura.com/mammifere18.html 


Il n’est pas toujours simple de distinguer un chat sauvage (ou chat forestier) de son "pas-tout-à-fait-homologue" chat domestique. Si vous avez la chance d’en approcher un d’assez prêt ou de l’observer aux jumelles, voici quelques critères qui vous permettront d’y voir plus clair.....

... connaître la suite de l'article 

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 10:56

 
LE MONDE  26.08.08 

La 12e Nuit européenne de la chauve-souris, organisée, samedi 30 et dimanche 31 août, par la Société française pour l'étude et la protection des mammifères, est une invite à observer l'étonnante diversité des chiroptères, dont il existe près d'un millier d'espèces sur la planète, une quarantaine d'entre elles vivant en Europe où elles sont protégées par une directive communautaire. Mais aussi à prendre conscience des menaces entraînant le déclin de leurs populations : destruction des gîtes et des sites de reproduction, pesticides, pollution lumineuse, tourisme...

Moins documenté est le danger que représentent les éoliennes pour ces mammifères volants. Depuis longtemps, on sait que les pales des aérogénérateurs sont fatales à nombre d'oiseaux, déchiquetés ou démembrés par les hélices. Mais des études récentes montrent que les chauves-souris sont plus nombreuses encore à en être victimes. Un paradoxe, puisque ces as de la voltige s'orientent en émettant des ultrasons qui, même dans l'obscurité la plus totale, leur permettent, par écholocation - l'équivalent du sonar -, de détecter les obstacles avec une remarquable précision, surtout si ces obstacles sont en mouvement.
HÉMORRAGIE INTERNE
Dans la revue Current Biology du 26 août, des chercheurs canadiens de l'université de Calgary avancent une explication scientifique à cette hécatombe. Ils ont examiné, dans un parc éolien de la province d'Alberta, les cadavres de 188 chiroptères appartenant principalement aux espèces Lasiurus cinereus (chauve-souris cendrée) et Lasionycteris noctivagans (chauve-souris argentée). Près de la moitié d'entre eux ne présentaient pas de blessure externe mortelle. En revanche, l'autopsie réalisée sur 75 carcasses a révélé, dans 92 % des cas, une hémorragie interne, dans la cage thoracique ou la cavité abdominale.
Conclusion des auteurs : la cause principale de la mortalité des petits mammifères ailés n'est pas le heurt des pales, mais un barotraumatisme. C'est-à-dire un choc provoqué par la baisse brutale de la pression de l'air au voisinage des lames dont la vitesse dépasse, à leur extrémité, la barre des 200 km/h. Un phénomène bien connu des plongeurs qui, durant la remontée à la surface, doivent respecter des paliers afin d'éviter unaccident de surpression. Les oiseaux y seraient moins vulnérables que les chauves-souris, en raison de la plus grande rigidité de leurs parois et vaisseaux pulmonaires.
La plupart des chiroptères "soufflés" en vol par les éoliennes appartiennent à des espèces migratrices, observent les chercheurs. Le risque de raréfaction - voire d'extinction - de leurs colonies est d'autant plus grand que toutes les femelles ne mettent pas bas chaque année et qu'elles ne donnent en général naissance qu'à un seul petit. Sur leurs routes de migration, longues parfois de plusieurs milliers de kilomètres, la disparition de ces voraces prédateurs d'insectes et de parasites pourrait aussi déstabiliser les écosystèmes.

Pierre Le Hir

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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 08:53

240 des 1100 espèces de chauve-souris recensées dans le monde sont menacées d’extinction. Et si aux Etats-Unis la menace ne pèse encore que sur une espèce sur deux, en Europe par conte le danger est imminent. Toutes les espèces de chauve-souris sont en danger y compris les 33 espèces répertoriées en France. Pour protéger ce mammifère mythique, un abri a été aménagé à Flassans-sur-Issole.

Depuis plusieurs mois, le Conservatoire d’Etudes des Ecosystèmes de Provence (CEEP) avec le concours de l’Association du Patrimoine Rural (La Croix-Valmer) a procédé à l’aménagement d’un clapier à lapins près du lac Redon. Les travaux étant terminés, l’abri est maintenant fin prêt à recevoir les chauves-souris qui, depuis la nuit des temps, alimentaient les récits fantastiques qui les ont conduits à être considérés comme le symbole de superstition auprès du genre humain.

Les mammifères, parce qu’ils le sont, peuvent bien profiter de l’obscurité totale et d’une température ambiante pour dormir le jour. Le seul obstacle serait les visites importunes des curieux comme l’a souligné Hélène Camoin, technicienne au CEEP. En fait, ces derniers doivent attendre la nuit tombante pour les observer, notamment quand ils partent à la chasse aux insectes dont ils se nourrissent.

Enfin, tous ceux qui désirent faire plus ample connaissance avec cette étrange créature sont invités à participer à la nuit européenne de la chauve-souris qui aura lieu les samedi 30 et dimanche 31 août 2008, à Correns.

Source

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 15:00


ACTION PRINTEMPS 2008

Comment rénover les façades des bâtiments sans nuire aux espèces qui nichent ?

En partenariat avec l'association Naturalistes Sans Frontière, LOGIS 62 (bailleur social de la Côte d'Opale) a trouvé la solution !!


Il suffit de poser des nids artificiels et de faire les travaux hors période de nidification des espèces protégées.
Ces nids sont faciles à déposer et à remonter.

C'est ainsi qu'à Marck-en-calaisis, une résidence située avenue de Calais, a vue fleurir sous les corniches

50 nids artificiels SCHWEGLER.

De quoi doper la colonie d'Hirondelles de fenêtre.








Quelques blocs de 4 nids

Ci dessus, des locataires très satisfaits du travail réalisé en faveur des Hirondelles de fenêtre

- "Elle tournent déjà autour des nids !" , déclare l'un d'eux.

Un bon présage pour la prochaine saison.


UN GRAND BRAVO DONC A LOGIS 62 (*) !!!

UN BAILLEUR SOCIAL QUI MONTRE L'EXEMPLE EN MATIERE DE PROTECTION
DES ESPECES MENACEES

(*) http://www.logis62.com/ 

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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 09:39

NOUVELOBS.COM | 12.06.2008 | 20:05

Une expérience originale prouve que les papillons conservent en mémoire certaines leçons apprises durant leur stade larvaire.

La métamorphose est grand chamboulement dans la vie d’une chenille : bien au chaud dans un cocon, elle se transforme en papillon. Cette étape impose des modifications radicales non seulement dans la forme du corps, mais aussi dans le mode de vie, le régime alimentaire et la perception sensorielle. Du coup, les entomologistes doutent du fait que les associations formées ou les souvenirs appris par la chenille au stade larvaire puissent être accessibles à l'adulte papillon.

 

Des chercheurs de l’université de Georgetown, Washington, viennent pourtant de démontrer le contraire. Ils ont découvert que les chenilles du Sphynx du tabac, un parasite de la plante éponyme, pouvaient être « dressées » pour éviter certaines odeurs en associant ces fragrances à des petits chocs électriques. Soumises à ce traitement, les larves mettent rapidement en place des conduites d’évitement. Comportement qui persiste après la métamorphose, lorsque les chenilles se sont transformées en papillon.

 

Cette découverte est inattendue et surprenante. Cela suppose en effet que le cerveau et le système nerveux central de la chenille, qui sont complètement remaniés, conservent malgré tout de l’information acquise. En outre, les résultats ont aussi des implications écologiques et évolutives. la conservation de la mémoire par le biais de la métamorphose pourrait permettre à une femelle papillon (ou à d’autres insectes) de déposer ses œufs sur la plante hôte dont  elle s'était nourrie au stade chenille, un comportement qui pourrait façonner le choix de l'habitat et éventuellement mener au développement d'une nouvelle espèce.

 

Alors que la plupart des recherches sur l'apprentissage et la mémoire chez les insectes ont été axés sur les insectes sociaux, tels que les fourmis ou les abeilles, l’étude des insectes solitaires est également intéressante. Ils doivent en effet acquérir et retenir une gamme de comportements et de compétences bien plus importante, du fait de leur isolement, pour pouvoir s’adapter à leur environnement.

 

 

Joël IGNASSE

Sciences et Avenir.com

10/032008

 

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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 09:32


Midi Libre 22 juillet 2008

ALES ; GARD RHODANIEN; UZEGE; NIMES

 Castelnau-Valence Des jachères fleuries : joindre l'utile à l'agréable

La vigilante, société de chasse de la commune, a adhéré pour la première année à l'opération jachères fleuries, à l'initiative de la fédération départementale des chasseurs, qui fournit les graines. Environ deux hectares ont déjà été ensemencés sur la commune.

Pour y participer, il n'est pas nécessaire d'être chasseur ou agriculteur mais simplement de disposer d'une surface de quelques mètres carrés. La préparation du sol se révèle être l'étape essentielle pour un résultat haut en couleurs. Il convient ensuite de semer au printemps et les fleurs annuelles s'épanouissent jusqu'aux premières gelées. Un dossier doit toutefois être constitué et des contrôles sont effectués par des gardes chasse. Au départ, Serge, un agriculteur, convaincu par cette opération, a proposé l'idée des jachères fleuries pour l'aspect esthétique.

Mais ces jachères favorisent la biodiversité. Elles grouillent de vie et offrent un refuge et une source de nourriture à une faune variée : abeilles, araignées, coléoptères, papillons, oiseaux et petits mammifères. Les insectivores vont se nourrir des insectes présents et enrichir cet écosystème. Tout ce petit monde va prospérer facilement puisque l'homme n'interviendra pas sur cet espace. Plusieurs mélanges floraux adaptés au climat méditerranéen et appropriés aux différents emplacements sont proposés. Les compositions basses sont plus adaptées aux bords des routes, et les compositions hautes conviennent mieux aux champs situés en pleine nature. Soucis, cosmos ou bleuets égayent le paysage. Rien de mieux que des fleurs pour améliorer la communication entre chasseurs, agriculteurs et grand public. Un mélange floral aux couleurs vives appelé à juste titre Jour de fête.

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 12:58

Une école calaisienne a ouvert ses portes à l'association N.S.F. et lui a permis de participer à sa kermesse du 21 juin 2008.

Les enfants de maternelle ont été contents de reconnaitre le président de l'association et de le saluer d'un "bonjour Monsieur Hochart". En effet ils se souvenaient de son intervention récente dans leur classe et nous avons pu constater qu'ils avaient retenu les notions d'ornithologie que sa passion pour ce domaine avait réussi à leur transmettre.

Lola et Philippe profitant d'une pause au stand de NSF

La journée s'est poursuivie, entre les interrogations des enfants et des parents sur le matériel ornithologique présenté, par la pose de nichoirs, destinés aux hirondelles de fenêtre et aux hirondelles rustiques, dans l'enceinte de l'école.

Chez N.S.F. ça bosse dur!

Nous avons été heureux de constater à nouveau l'intérêt des enfants pour le monde animal et la préservation de la nature. Ce qui nous rend optimiste pour l'avenir... 

 

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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 22:50

vendredi 27.06.2008, 04:53 - La Voix du Nord

HÔTEL DE VILLE |

Ce dimanche matin, armés de jumelles et d'une bonne dose de patience, dix membres de la section « Le Milouin » du Groupe ornithologique et naturaliste (GON) du Nord - Pas-de-Calais ont arpenté les rues du quartier de l'Hôtel-de-Ville à la recherche des nids d'hirondelle. C'est dans cette partie de la ville que les colonies sont les plus vivaces.

Le nez en l'air, une bonne paire de jumelles et un plan de la ville sont
les outils indispensables d'un recensement rigoureux


L'hirondelle de fenêtre serait-elle amenée à disparaître de nos cieux
? Les données chiffrées parlent d'elles-mêmes. En 1997, date du premier dénombrement, la ville comptait 215 nids de couples nicheurs. L'année dernière, ce chiffre tombait à 59. Pierre-René Legrand, responsable de la section locale du GON s'inquiète : « On ne parvient pas encore à trouver d'explication à cet effondrement. Si les effectifs d'une espèce ne sont plus suffisants, on peut parler d'extinction ».

Plusieurs facteurs d'origine humaine aggravent cette raréfaction. La pollution et les pesticides employés seraient à l'origine de la disparition de certaines espèces d'insectes volants, indispensables à l'alimentation du volatile.

Certains ornithologues avancent également le fait que l'hirondelle manquerait cruellement de matière première nécessaire à la fabrication de son nid dans les zones urbaines. Des tas de terre et de boue sont alors disposés ça et là dans certaines villes pour qu'elles puissent s'approvisionner plus facilement.

Il semblerait qu'il y ait aussi une intolérance des gens. « On ne comprend pas pourquoi cet oiseau a perdu son capital sympathie ».

Les ravalements et les travaux d'entretien des habitations détruisent les colonies existantes et anéantissent même les couvées s'ils sont réalisés en pleine saison de reproduction, d'avril à septembre. Les salissures dues aux déjections des oiseaux sont rarement bien tolérées. Il suffirait simplement de disposer une planchette sous le nid pour éviter ces désagréments.

Jusqu'à 9 000 euros d'amende

Les difficultés liées à ce dénombrement s'étendent aussi en Afrique. L'hiver, l'hirondelle migre vers ce continent et devient difficilement localisable. La loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature, modifiée le 5 mars 1999, fixe la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Elle interdit notamment la destruction de nids d'hirondelles. Tout responsable d'une telle infraction s'expose à une amende pouvant aller jusqu'à 9 000 euros et/ou à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 6 mois.

Des expériences sont bien menées pour tenter de faire revenir ces volatiles. Courant mars, Jean-Luc Delavalle, animateur au service éducation à l'environnement de la Ville, a procédé à l'installation de dix-huit nichoirs sur les façades des écoles maternelles et élémentaires Anatole-France. Mais pour le moment, ils sont vides. « L'hirondelle de fenêtre est un oiseau complètement dépendant des constructions de l'homme », souligne Pierre-René Legrand.

Si vous souhaitez contribuer au recensement de ces oiseaux, symbole de porte-bonheur et annonciatrice du printemps et faire savoir si un nid est occupé près de chez vous, vous pouvez le contacter. Il se chargera de les répertorier. •

Ø      Section « le milouin » du GON, Tél : 03 62 92 33 41.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2008/06/27/article_premiere-journee-de-recensement-des-nids.shtml

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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 19:53


Naturalistes Sans Frontière était présente lors des Journées de l'Environnement qui se sont déroulées à Calais du 22 mai au 07 juin 2008 

 Jean-Marc STRUYE,  Vice-président de N.S.F

Philippe HOCHART, Président de l'association, explique au journaliste les causes probables du déclin de l'Hirondelle de fenêtre

Ambiance cordiale entre le nouvel Adjoint à l'Environnement et l'association N.S.F

Mr Philippe MIGNONET espère faire avancer de nombreux dossiers environnementaux durant son mandat municipal.
Nous lui souhaitons d'aller le plus loin possible et particulièrement en faveur de la protection de la nature domaine particulièrment oublié dans le calaisis.
L'occasion aussi pour N.S.F de présenter les Maisons à Hirondelles de fenêtre et Chauves-souris. Un projet phare que N.S.F désire voir aboutir rapidement afin d'éviter la disparition complète de ces espèces dans notre région.


Une équipe de choc au service de la protection !!

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 08:04

Le Parisien  15 juin 2008
 
Environnement - McDo élimine ses gobelets nuisibles pour les hérissons
Claire Chantry
 

 

Le  HERISSON, à lui seul, a contraint McDo à trois ans d’études pour changer ses gobelets de glace McFlurry.
Il en allait de la sauvegarde de l'animal. « Le mammifère, une fois entré dedans, ne pouvait plus en ressortir, car ses piquants qui se redressaient étaient coincés par le couvercle en collerette », explique Anne Burban, présidente du Sanctuaire du hérisson, une petite association avec laquelle McDo a travaillé pour réaliser un emballage qui ne présenterait plus de danger pour l'animal. L'argument écologique a porté : « Les hérissons risquent de disparaître d'ici à 2030. Aujourd'hui, 60 % d'entre eux sont décimés à cause de l'homme. Ils trouvent refuge dans les jardins du fait qu'ils manquent d'abris en campagne », poursuit la responsable. Insectivore, le hérisson mange « les sauterelles, les limaces et les escargots ». Gourmand, il aime aussi la glace qui reste au fond de ces pots, abandonnés par les consommateurs dans la nature.

« Pour sauvegarder le hérisson, nous avons réalisé un premier gobelet 100 % recyclable avec un couvercle en carton. Ce produit a nécessité plusieurs mois d'étude, mais n'a pas séduit nos clients », précise Delphine Smagghe, directrice de l'environnement de l'enseigne. Finalement, l'ouverture du gobelet a été rétrécie afin que l'animal ne puisse plus y passer la tête. Tous les restaurants le proposent dorénavant. Sur cette lancée, McDo veut « créer un gobelet 100 % recyclable. Pour parvenir à supprimer totalement les 10 % de plastique restant sur nos emballages, on a lancé un appel à projet auprès d'une cinquantaine d'écoles et d'universités », détaille la responsable.

Et dès cet été, une campagne de sensibilisation demandera au grand public de ne plus jeter les gobelets dans la nature.



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