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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 09:32


Midi Libre 22 juillet 2008

ALES ; GARD RHODANIEN; UZEGE; NIMES

 Castelnau-Valence Des jachères fleuries : joindre l'utile à l'agréable

La vigilante, société de chasse de la commune, a adhéré pour la première année à l'opération jachères fleuries, à l'initiative de la fédération départementale des chasseurs, qui fournit les graines. Environ deux hectares ont déjà été ensemencés sur la commune.

Pour y participer, il n'est pas nécessaire d'être chasseur ou agriculteur mais simplement de disposer d'une surface de quelques mètres carrés. La préparation du sol se révèle être l'étape essentielle pour un résultat haut en couleurs. Il convient ensuite de semer au printemps et les fleurs annuelles s'épanouissent jusqu'aux premières gelées. Un dossier doit toutefois être constitué et des contrôles sont effectués par des gardes chasse. Au départ, Serge, un agriculteur, convaincu par cette opération, a proposé l'idée des jachères fleuries pour l'aspect esthétique.

Mais ces jachères favorisent la biodiversité. Elles grouillent de vie et offrent un refuge et une source de nourriture à une faune variée : abeilles, araignées, coléoptères, papillons, oiseaux et petits mammifères. Les insectivores vont se nourrir des insectes présents et enrichir cet écosystème. Tout ce petit monde va prospérer facilement puisque l'homme n'interviendra pas sur cet espace. Plusieurs mélanges floraux adaptés au climat méditerranéen et appropriés aux différents emplacements sont proposés. Les compositions basses sont plus adaptées aux bords des routes, et les compositions hautes conviennent mieux aux champs situés en pleine nature. Soucis, cosmos ou bleuets égayent le paysage. Rien de mieux que des fleurs pour améliorer la communication entre chasseurs, agriculteurs et grand public. Un mélange floral aux couleurs vives appelé à juste titre Jour de fête.

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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 19:53


Naturalistes Sans Frontière était présente lors des Journées de l'Environnement qui se sont déroulées à Calais du 22 mai au 07 juin 2008 

 Jean-Marc STRUYE,  Vice-président de N.S.F

Philippe HOCHART, Président de l'association, explique au journaliste les causes probables du déclin de l'Hirondelle de fenêtre

Ambiance cordiale entre le nouvel Adjoint à l'Environnement et l'association N.S.F

Mr Philippe MIGNONET espère faire avancer de nombreux dossiers environnementaux durant son mandat municipal.
Nous lui souhaitons d'aller le plus loin possible et particulièrement en faveur de la protection de la nature domaine particulièrment oublié dans le calaisis.
L'occasion aussi pour N.S.F de présenter les Maisons à Hirondelles de fenêtre et Chauves-souris. Un projet phare que N.S.F désire voir aboutir rapidement afin d'éviter la disparition complète de ces espèces dans notre région.


Une équipe de choc au service de la protection !!

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 08:04

Le Parisien  15 juin 2008
 
Environnement - McDo élimine ses gobelets nuisibles pour les hérissons
Claire Chantry
 

 

Le  HERISSON, à lui seul, a contraint McDo à trois ans d’études pour changer ses gobelets de glace McFlurry.
Il en allait de la sauvegarde de l'animal. « Le mammifère, une fois entré dedans, ne pouvait plus en ressortir, car ses piquants qui se redressaient étaient coincés par le couvercle en collerette », explique Anne Burban, présidente du Sanctuaire du hérisson, une petite association avec laquelle McDo a travaillé pour réaliser un emballage qui ne présenterait plus de danger pour l'animal. L'argument écologique a porté : « Les hérissons risquent de disparaître d'ici à 2030. Aujourd'hui, 60 % d'entre eux sont décimés à cause de l'homme. Ils trouvent refuge dans les jardins du fait qu'ils manquent d'abris en campagne », poursuit la responsable. Insectivore, le hérisson mange « les sauterelles, les limaces et les escargots ». Gourmand, il aime aussi la glace qui reste au fond de ces pots, abandonnés par les consommateurs dans la nature.

« Pour sauvegarder le hérisson, nous avons réalisé un premier gobelet 100 % recyclable avec un couvercle en carton. Ce produit a nécessité plusieurs mois d'étude, mais n'a pas séduit nos clients », précise Delphine Smagghe, directrice de l'environnement de l'enseigne. Finalement, l'ouverture du gobelet a été rétrécie afin que l'animal ne puisse plus y passer la tête. Tous les restaurants le proposent dorénavant. Sur cette lancée, McDo veut « créer un gobelet 100 % recyclable. Pour parvenir à supprimer totalement les 10 % de plastique restant sur nos emballages, on a lancé un appel à projet auprès d'une cinquantaine d'écoles et d'universités », détaille la responsable.

Et dès cet été, une campagne de sensibilisation demandera au grand public de ne plus jeter les gobelets dans la nature.



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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 20:34


05-06-2008

Ces dernières années, les Français ont développé un intérêt croissant pour le jardinage au point de sacrifier certaines parts de leur budget, habituellement dévolues à l’équipement technologique (mobiles, internet…) ou à la décoration intérieure. Selon l’Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces verts (UPJ), à l’heure actuelle près de 6 Français sur 10 possèdent un jardin. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce loisir peut s’avérer nuisible à l’environnement, occasionnant une consommation en eau excessive ou l’utilisation de pesticides. Dans l’optique de faire un état des lieux sur les pratiques en cours aujourd’hui, un sondage réalisé par l’UPJ s’est intéressé à ces jardiniers amateurs.

L’enquête a tout d’abord révélé que 71 % des horticulteurs amateurs recourent à plusieurs types de produits d’entretien et de soin destinés au jardin. Dans 70 % des cas, il s’agit de supports de culture, à l’image du terreau. Arrivant en seconde position, les engrais se divisent en deux parties, consommés à 53 % sous forme minérale et à 47 % sous forme organique. Ils sont suivis par les traitements naturels, lesquels totalisent 36 % d’adeptes contre 21 % de jardiniers utilisant encore des pesticides.

                              Influence du Grenelle de l'environnement sur les jardiniers


Questionnés sur leur implication en matière d’écologie, 84 % des possesseurs de jardins disent mener diverses actions de préservation de l’environnement. En tête de ces gestes environnementaux, la restriction des produits chimiques est revendiquée par 72 % des jardiniers amateurs. Parmi les autres efforts menés au nom du respect de la nature, 59 % déclarent avoir mis en service un système de récupération d’eau de pluie et 55 % disent produire du compost à partir de leurs propres déchets végétaux. Enfin, 55 % veillent à entretenir la biodiversité en mélangeant les espèces de végétaux cultivées, et 51 % affirment utiliser exclusivement des produits naturels.

Malgré cet engagement réaffirmé, seulement un tiers des jardiniers français aurait modifié ses méthodes suite à la tenue du Grenelle de l’Environnement. Les femmes et les personnes habitant dans des communes de moins de 2 000 habitants sont les principales initiatrices de cette récente et restreinte prise de conscience.

Cécile Cassier
Schéma source UPJ



http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3182

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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 08:52

STRASBOURG (AFP) — jeudi 5 juin 2008

Seul territoire français où survit encore le Grand hamster menacé d'extinction, l'Alsace peine à mettre en place un plan de sauvetage que Bruxelles juge "insuffisant" et qui pourrait valoir à la France une assignation à bref délai devant la Cour de justice de Luxembourg.

La Commission européenne a annoncé jeudi avoir adressé un "ultime avertissement" à la France, lui donnant deux mois pour décider des mesures "plus ambitieuses" en faveur de la sauvegarde du Grand hamster d'Alsace (Cricetus cricetus), faute de quoi l'affaire pourrait être portée à Luxembourg.

Autrefois considéré comme nuisible par les agriculteurs alsaciens, le Grand hamster ou Hamster d'Europe est protégé depuis 1993 et fait partie des "mammifères les plus menacés d'Europe", estime la Commission qui en veut pour preuve la chute drastique du nombre de terriers en Alsace, de 1.167 en 2001 à 161 en 2007. Adulte il mesure 20 cm.

D'autres spécialistes estiment qu'il reste encore quelque 400 terriers, ce qui reste en-deçà du seuil de 1.500 individus capables d'assurer la survie de l'espèce en Alsace.

Quelque 40 à 60 terriers viennent d'être dénombrés à proximité de l'une des infrastructures en voie d'achèvement, la Voie rapide du piémont des Vosges, ce qui a conduit l'association haut-rhinoise Sauvegarde Faune Sauvage à réclamer un moratoire du projet, en même temps que du Grand contournement ouest de Strasbourg.

Saisie de plaintes de la même association, la Commission européenne avait déjà adressé une première mise en demeure à la France en octobre 2007.

En novembre 2007, le comité permanent de la convention de Berne lui emboîtait le pas en plaçant la France sous surveillance à propos du hamster.

Mi-février, le ministère de l'Ecologie avait finalement annoncé la mise en place d'un plan de sauvegarde doté de 500.000 euros.

Il prévoit la mise en place de 22% de cultures favorables au hamster dans trois zones d'action prioritaire (deux dans le Bas-Rhin, et une dans le Haut-Rhin, pour un total de quelques milliers d'hectares).

L'impact des infrastructures routières sur les zones de présence historique du mammifère sera compensé à raison de deux hectares pour chaque hectare détruit, qui viendront renforcer les zones prioritaires.

Enfin, des contrats devraient être mis en place avec les agriculteurs en dehors des zones prioritaires.

Mais la Commission pense "que les mesures qu'il contient seront insuffisantes pour freiner le déclin" du hamster.

Cette dernière demande notamment que le plan prévoie "davantage de mesures de lutte contre les pratiques agricoles" (en particulier la culture intensive du maïs) et "l'expansion urbaine" qui détruisent l'habitat naturel de cet animal.

Dans un rapport de février 2008 dont l'AFP a obtenu copie, l'Inspection générale de l'Environnement avait déjà préconisé que soient proscrites certaines mauvaises pratiques agricoles. Ainsi, "la culture du maïs devrait être contingentée" et faire l'objet de "rotations pluriannuelles", alors que le hamster se complaît dans la luzerne et le blé.

Le rapport proposait aussi que soit défini "a priori" un "milieu particulier" correspondant aux quelques 70.000 hectares colonisés par le hamster en 1990, dans lequel tout projet de construction devrait être soumis à autorisation, une proposition susceptible de ne pas être du goût des aménageurs du territoire.

Dans les discussions en cours avec les associations et les collectivités locales sur le plan Hamster, l'Etat défendrait ainsi l'idée d'un milieu particulier de 50% moins important, selon une source proche des négociations.

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 18:10

AFP  16 mai 2008
Biodiversité :   La liste des espèces menacées est longue
 
Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont menacés d'extinction, selon l'Union mondiale pour la nature (UICN).
 

Au total, 16.306 espèces animales ou végétales sont menacées d'extinction sur 41.415 espèces mises sous surveillance parmi 1,9 million connues dans le monde. En outre, 785 espèces sont déjà éteintes et 65 survivent seulement en captivité ou à l'état domestique.

Chez les mammifères, près d'un tiers des singes sont menacés d'extinction à cause de la destruction des forêts tropicales, du commerce d'animaux sauvages et de la chasse. Le gorille de plaine (Gorilla gorilla), l'orang-outan de Sumatra (Pongo abelii) et celui de Bornéo (Pongo pygmaeus) sont notamment en danger.

On s'inquiète également pour les deux tiers des 95 espèces d'antilopes répertoriées dans le monde, entre l'Asie et l'Afrique, et pour six espèces d'ours sur huit. L'ours polaire est menacé par la fonte de la banquise arctique.

Sous l'eau, les coraux disparaissent sous l'effet du réchauffement climatique et d'El Nino.

Plus de 40% des espèces de requins, et de raies de Méditerranée sont menacées d'extinction, principalement en raison de la surpêche et des prises accidentelles. Le requin-taupe bleu (Isurus oxyrinchus) et le requin-taupe commun (Lamna nasus) en particulier sont recherchés pour leurs ailerons.

Plus d'un poisson sur trois des fleuves et rivières d'Europe est menacé d'extinction, et douze espèces sont déjà éteintes, comme la bondelle, qui vivait jusque dans les années 1940 dans les estuaires et les eaux saumâtres de la Mer du Nord.

Dans les airs, 1.217 oiseaux figurent parmi les espèces menacées sur les 9.956 suivies par l'UICN, notamment le vautour à tête rouge d'Asie (Sarcogyps calvus) et le vautour égyptien d'Afrique (Neophron percnopterus), empoisonnés par le diclofenac, un médicament pour le bétail.

La situation des plantes n'est guère plus réjouissante: 8.447 espèces sont menacées d'extinction comme l'abricot sauvage (Armeniaca vulgaris) d'Asie centrale, ancêtre de l'arbre fruitier cultivé dans de nombreux pays du monde.

 

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 19:35


http://www.actu-environnement.com/ae/news/fauchage_tardif_routes_indre_cher_mayenne_4986.php4

- Article publié le : 29/04/2008  

À l'instar de plusieurs départements, l’Indre expérimente le fauchage tardif qui consiste à laisser pousser la végétation sur les bas-côtés des routes afin de permettre le développement de la faune et de la flore qui y élisent domicile.

Depuis plusieurs années, les spécialistes internationaux s'alarment face à l'érosion massive de nombreuses espèces animales et végétales. 16.306 espèces seraient menacées d'extinction selon la liste rouge établie par l'Union Mondiale pour la Nature (UICN), publiée en septembre 2007. La France figure parmi les 10 pays hébergeant le plus grand nombre d'espèces mondialement menacées. Aussi, à l'issue du Grenelle, plusieurs propositions ont été actées en faveur de la recherche sur la biodiversité et plus particulièrement

sur la création d'une trame verte et d'une trame bleue chargée de mettre en relation les zones de protection sur le territoire français.

Parmi les propositions, on trouve celle de mener une réflexion sur le droit du sol et le droit d'urbanisme pour que la biodiversité soit intégrée dans les plans locaux d'urbanisme (PLU) et les schémas de cohérence territoriale (SCOT). C'est un élément important dans le dialogue pour convaincre les élus que la biodiversité s'inscrit dans un document d'urbanisme, a estimé le sénateur Paul Raoult qui pilote..... 

                                                  Lire la suite de l'article
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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 19:34


http://www.actu-environnement.com/ae/news/hirondelles_martinets_menaces_destruction_nid_LPO_4999.php4


Brève publiée le : 30/04/2008  

Au printemps, les hirondelles et les martinets se retrouvent sans nid à leur retour de migration, prévient la Ligue Pour la protection des Oiseaux (LPO) dans un communiqué.

Les nids d'hirondelles et de martinets seraient détruits de manière volontaire et illégale en raison notamment des salissures que leurs déjections peuvent laisser sur les façades. Leurs nids sont également détruits au cours de travaux d'entretien d'immeubles ou de réhabilitation de quartiers, réalisés par certaines administrations publiques comme les mairies, les écoles ou les gares.

Pourtant, souligne la LPO, ces espèces sont protégées par la loi du 10 juillet 1976 et l'arrêté ministériel modifié du 17 avril 1981 fixant la liste des espèces protégées sur le territoire national. Il est interdit de porter atteinte aux individus, à leurs nids et à leurs couvées (œufs et poussins). Tout auteur d'une infraction est passible d'une amende de 9 000 euros et d'une peine d'emprisonnement de six mois, souligne l'association environnementale.

D'après la LPO, les effectifs d'hirondelles rustiques et de fenêtre ont chuté, chacun, de près de 39 % entre 1989 et 2007. Aujourd'hui, la sauvegarde de ces oiseaux s'avère d'autant plus indispensable qu'ils connaissent un déclin alarmant en France.

La LPO indique que des solutions faciles à mettre en œuvre existent pour cohabiter avec ces oiseaux. Par exemple, afin d'éviter les salissures sur les façades, la LPO recommande de placer de petites planchettes en-dessous des nids, qui pourront également éviter aux jeunes de tomber au moment du nourrissage.

Il appartient à chacun de nous, sur la base d'une démarche simple et concrète, de veiller à la sauvegarde de ces ambassadeurs du printemps et de faciliter ensemble leur retour de migration, a déclaré la LPO.

R. BOUGHRIET

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 22:16

Article publié le : 14/04/2008  

http://www.actu-environnement.com/ae/news/tortue_cistude_aquitaine_4893.php4


Menacée par la disparition de ses habitats, la Cistude d'Europe est au cœur d'un programme de conservation mené depuis quatre ans par l'association Cistude Nature en Aquitaine. Les informations récoltées sont nombreuses et précieuses

Selon les dernières données de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), 13 espèces de reptiles sur 37 et 13 espèces d'amphibiens sur 34 sont actuellement menacées ou quasi menacées sur le territoire métropolitain français. Les pressions qui s'appliquent sur ces espèces sont multiples. L'assèchement des zones humides et le comblement des mares par exemple représentent une menace pour la survie de la Grenouille des champs et du Pélobate brun ou crapaud à couteaux que l'on ne trouve aujourd'hui que dans l'Indre et dans le Nord-Est. L'évolution des milieux due à l'abandon du pastoralisme entraîne une forte régression de l'habitat de la Vipère d'Orsini ou encore de la Tortue d'Hermann, alors que la compétition avec des espèces exotiques introduites comme la Tortue de Floride représente une menace pour des espèces autochtones comme la Cistude d'Europe.


Protégée au niveau national et européen, la Cistude d'Europe est une des deux seules espèces indigènes de tortues d'eau douce présentes en France. Classée comme vulnérable et en forte régression, cette espèce est associée principalement à deux types de milieux : les zones humides et les pelouses sèches. Ces habitats ont subi des dégradations importantes liées à l'urbanisation, au réseau routier et à l'agriculture intensive (pollution, fragmentation, assèchement). C'est pourquoi, l'association Cistude Nature, agréée au titre de la protection de la nature mène, depuis 2004, un programme d'étude pour la conservation de la Cistude d'Europe en Aquitaine. Grâce à un réseau d'acteurs et de professionnels de l'environnement, l'association cherche avant tout à préserver les habitats de la tortue.

Depuis son lancement, ce programme a permis de renforcer les connaissances sur cette espèce. Une première étape d'inventaire a permis de récolter de très nombreuses données sur la répartition de la Cistude. De 133 données collectées avant le début du programme, nous capitalisons aujourd'hui 770 données, explique l'association. Les résultats révèlent que l'espèce est présente sur toute la surface des départements de la Gironde et des Landes, en périphérie est des départements de la Dordogne et du Lot-et-Garonne et en périphérie nord du département des Pyrénées–Atlantiques.
En complément de l'inventaire, les données de présence ont permis de mieux connaître les milieux utilisés par la Cistude et nécessaires à son cycle de vie. La période d'hivernation est ainsi caractérisée par un regroupement de tortues dans des zones fortement végétalisées alors que durant la période d'activité, les Cistudes occupent la totalité du milieu aquatique disponible. Un suivi des populations par radiopistage a confirmé que la Cistude d'Europe est inféodée au milieu aquatique mais elle effectue cependant des déplacements terrestres en fonction des saisons : en mars/avril lorsqu'elle sort d'hivernation pour la reproduction, de fin mai à mi-juillet lorsque les femelles rejoignent les sites de pontes et en septembre/octobre pour retourner en hivernation. On peut alors la croiser sur des routes ou des milieux ouverts, comme des prairies ou des champs. Ces déplacements terrestres sont donc importants pour le bon fonctionnement du cycle biologique de la Cistude. C'est pour cela qu'une communication a été menée par l'association Cistude Nature auprès du public pour l'inciter à ne pas les ramasser ou les déplacer.

À ce jour, le programme d'étude et de conservation de la Cistude d'Europe en Aquitaine entre dans sa cinquième et dernière année. À partir de toutes les informations récoltées, l'association peut désormais mettre en place des mesures de protection de l'espèce et de ces milieux. La rédaction d'un guide technique destiné aux gestionnaires ou propriétaires d'espaces naturels aquitains devrait finaliser ce programme d'étude. Il sera l'outil idéal pour rassembler et communiquer ces connaissances auprès des naturalistes, gestionnaires d'espaces naturels et des particuliers qui pourront alors travailler sur des modes de gestion conservatoire adaptés à chaque type de site naturel, explique l'association. L'association Cistude Nature recherche des partenaires pour l'accompagner dans ce projet en ce qui concerne l'impression et la diffusion. Avis aux intéressés !

F.ROUSSEL

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 07:02

04/04/2008 - Nouvelle brochure "Des insectes utiles pour jardiner au naturel"
Maison du Parc
76940 Notre-Dame-de-Bliquetuit
Tel : 02.35.37.23.16
Fax : 02.35.37.39.70
Email : contact@pnr-seine-normande.com
http://www.pnr-seine-normande.com/fr/index.php

 

Un jardin, qu’il soit potager ou ornemental, est un petit écosystème, fortement influencé par l’homme mais régi par les mêmes lois de la nature que les lieux sauvages. On y
rencontre des proies, des prédateurs, des parasites et, à la base de tout, le premier maillon de la chaîne alimentaire : nos cultures !
Si certains insectes sont dits "nuisibles" pour l’homme, d’autres lui sont "utiles", voire indispensables. Parce qu’ils pollinisent les végétaux cultivés, parce qu’ils régulent les ravageurs ou parce qu’ils participent à la fertilisation et à la qualité des sols, ces insectes utiles sont appelés "auxiliaires" : ils sont une aide précieuse et gratuite pour le
jardinier qui sait les respecter.
Pourquoi dans ce cas ne pas adopter une manière plus naturelle de jardiner ?
Réapprendre à jardiner avec les insectes utiles permet de se rapprocher des équilibres naturels. Des économistes américains ont calculé qu’aux Etats-Unis, l’aide gratuite fournie à l’homme par les insectes sauvages rapporte 57 milliards de dollars alors que les dégâts causés par les insectes nuisibles ne s’élèvent qu’à 8 milliards de dollars.
Et pourtant, nombre des insectes considérés comme utiles subissent de fortes régressions dans les régions industrielles et agricoles de toute l’Europe. Le nord-ouest de la France n’est pas épargné. Il est fort probable qu’aucune technologie nouvelle ne pourra remplacer l’activité, gratuite et indispensable, de certains insectes et d’autres petits animaux s’ils venaient à disparaître. Les abeilles qui pollinisent les végétaux, les bousiers qui recyclent les déjections et les vers de terre qui assurent la qualité des sols en sont les exemples les plus frappants.
En favorisant les insectes utiles, le jardinier naturel ne fait pas seulement un geste pour la nature. Il peut sensiblement améliorer la qualité et la quantité de sa production. En hébergeant une diversité optimale de pollinisateurs, de prédateurs et de recycleurs, les cultures sont en meilleure santé et plus productives, le risque d’une pullulation deravageurs est fortement diminué.
N'hésitez pas à le télécharger dans la rubrique " nos brochures ".


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