9 mars 2008
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http://www.neosapiens.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=258&Itemid=34
BirdLife International reconduit l'opération Spring Alive et invite les enfants à suivre le retour des oiseaux migrateurs en Europe. En France, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) relaie cette opération initiée en 2006. Il s'agit pour les enfants de 8 à 12 ans d'enregistrer leurs observations sur un site internet, www.springalive.net
Quatre espèces sont concernées : le coucou gris, la cigogne blanche, l’hirondelle rustique et le martinet noir. 30 pays européens participent à l'opération.
Comme le souligne Alain Bougrain Dubourg, président de la LPO : "Grâce à ces données, les scientifiques seront capables d'évaluer les dates d'arrivée des oiseaux et de mesurer l’influence sur celles-ci de certains facteurs, comme les changements climatiques. En 2007, l’opération a permis de collecter 16 000 observations qui ont montré que le printemps avait été plus précoce qu’en 2006. Les enfants participent ainsi à la protection de ces espèces, communes en Europe, mais malgré tout menacées par l’assèchement des zones humides, l’intensification de l’agriculture et les changements climatiques."
Comment participer à l'opération ? Suivez le guide :
1. Apprendre à connaître les 4 espèces de Spring Alive : coucou gris, hirondelle rustique, martinet noir et cigogne blanche.
2. Observer attentivement autour de soi et à la première observation visuelle ou sonore, se connecter sur le site Spring Alive.
3. Remplir les différents champs du formulaire de transmission des données (lieu et date d’observation de l’oiseau).
4. Vérifier sur les cartes si son observation a fait avancer le printemps.
5. Cette année, chaque enfant pourra recevoir un bracelet de son partenaire national BirdLife en envoyant un e-mail ou une lettre.
6. En parler à ses amis pour qu'ils fassent de même !
Les quatres espèces d'oiseaux observées par les enfants :
La cigogne blanche, échassier au long cou, au bec et aux pattes rouges, peut être observé sur son nid, sur les prairies humides et sur les champs fraîchement retournés de mars à fin août.
L’hirondelle rustique, petit oiseau à la gorge et au front rouge brique, est observable en France de mars à septembre. Lors de la migration, elle peut parcourir plus de 100 000 km à une vitesse de 58 km/h !
Le coucou gris est un oiseau de la taille d’une colombe au dos gris cendré et au ventre blanc barré de gris foncé. Il se reconnait aux « coucou » répétés caractéristiques qu’il émet. Il ne construit pas son propre nid et pond son œuf dans les nids d’autres espèces qui élèvent le jeune coucou !
Le martinet noir, qui se distingue de l’hirondelle par sa couleur brun noirâtre et ses ailes en forme de faux, est visible en ville où il construit son nid. Il peut vivre jusqu’à 21 ans et passe l’essentiel de sa vie dans le ciel. Il dort même en vol et ne se pose que pour nidifier.
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Ornithologie
25 décembre 2007
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Oiseau emblématique de nos montagnes, le grand tétras, également dénommé le coq de bruyère, est dans une situation de plus en plus désespérée en France. Malgré une couverture forestière en hausse depuis de nombreuses années, les populations de grand tétras régressent inexorablement. En cause : la dramatique absence de forêts naturelles sur notre territoire, l’évolution des modes de sylviculture et d’exploitation forestière et la très forte pénétration de l’homme dans ces espaces par des routes, des pistes et des aménagements de loisir.
Aujourd’hui, alors que le grand tétras vient de disparaître des Alpes françaises, il ne serait donc plus présent que dans le Jura, les Vosges (présence confidentielle de par un effectif très faible) et dans les Pyrénées, où il perd du terrain régulièrement.
Par ailleurs, sa réintroduction dans des milieux censés lui apporter des conditions de vie satisfaisantes n’est pas franchement une réussite. Dans le Massif central, après avoir disparu au début du XIXe siècle, plusieurs centaines d’individus ont été réintroduits dans le Parc naturel des Cévennes, en 1977. Une trentaine d’années après il n’en demeurerait que 20 à 25, répartis en deux petits noyaux, dans le département de la Lozère.
Une protection réelle du grand tétras et des espaces qu’il fréquente est donc plus que jamais d’actualité si l’on veut conserver les dernières populations hexagonales, et les très nombreuses espèces animales et végétales qui fréquentent les mêmes lieux et risquent aussi de disparaître, si rien n’est entrepris.
Présence en France du grand tétras, source Groupe Tétras France (1)
- Alpes
1977 : 25 à 30 couples
2007 : l’espèce est considérée comme éteinte
- Jura
1977 : 250 couples
2007 : 150 à 200 adultes
- Vosges
1977 : 250 coqs
2007 : 50 coqs
- Massif Central
2005 : 20 à 25 individus à l’état libre (issus du plan de réintroduction)
- Pyrénées
1960 : 10 000 adultes estimés sur le versant français
1990 : 4 500 adultes sur le versant français
Pascal Farcy
(1) - Le Groupe Tétras France regroupe la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), FNE (France Nature Environnement), le Cora (Centre Ornithologique Rhône-Alpes) Faune Sauvage, le Comité Ecologique Ariégeois, Forêts Sauvages, la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (FRAPNA), le Fond d’Intervention Eco-Pastoral (FIEP), le Groupe Tétras Jura, le Groupe Tétras Vosges, Nature Comminges, Réserves Naturelles de France, la SEPANSO Béarn et le WWF France.
Article emprunté au site d' UNIVERS NATURE :
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2894
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25 décembre 2007
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V I D E O
Jeunes Faucons pèlerins au nid dans la région du Cap Gris-Nez (62)
Film enregistré à l'aide d'un APN Canon A95 couplé à une longue-vue Zeiss 85
Le couple nicheur (*)
Le tiercelet (un tiers plus petit) a rejoint sa compagne en poste sur le promotoire à une trentaine de mètres de haut.
Dépouille de Goéland juvénil (*)
Les ailes, les pattes, la tête, le coeur, le foie et les intestins sont éparpillés sur le sol.
Calées entre les pierres, profitant des derniers rayons de soleil de cette soirée de printemps, deux boules de duvet s'impatientent attendant la becquée de l'un ou l'autre des parents qui se relaient à la recherche de pitance.
Et, à quelques mètres de là ......
(*) Photos de JeanMichel Sauvage
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