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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 18:23

Pour la sauvegarde des abeilles exigeons l’interdiction de tous les néonicotinoïdes, insecticides neurotoxiques et systémiques...


Veuillez lire le
descriptif de la pétition (pdf) avant de signer.


Abeille-et-tournesol-photo-Y-Thonnerieux.jpg

Pour signer cette pétition remplissez le formulaire suivant en indiquant une adresse mail valide car il vous sera adressé un mail de confirmation.
N’oubliez pas de confirmer votre signature.
 Dans le cas contraire celle-ci ne sera pas prise en compte.






Vous pouvez diffuser cette pétition :
- en imprimant le pdf
- en copiant le lien vers cet article :

 http://www.apipro-ffap.fr/sapb/spip.php?article21


ATTENTION !

 N’oubliez pas de surveiller vos mails et de valider votre signature ! Nous vous demandons de faire très attention pour ne pas faire d’erreur en tapant votre adresse mail. Car si l’adresse mail n’est pas valide, la signature ne peut être validée. C’est chaque jour le cas pour un certain nombre.

 

 

 

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 07:22


Le printemps approche, lentement mais sûrement, et, pour certains, il est pour demain, après-demain; seules la température, l'humidité et la luminosité déclencheront le réveil après 3 à 4 mois de repos hivernal du "monstre" le plus répugnant, le plus empreint de croyances populaires et toujours associé à la sorcellerie: j'ai nommé le crapaud commun, Bufo bufo bufo.

Mais, car il y un MAIS, saviez-vous que cet hôte de la terre, des forêts, des jardins, des marécages, des fossés, des étangs, de la plaine comme de la montagne, de la ville (on le trouve dans certains parcs de Genève) comme de la campagne, est tout ce qu'il y a de plus utile pour la protection de vos salades? Allons bon, l'auteur délire; et bien non, car ce "résidu d'extrait d'élixir peu ragoûtant que tout le monde vénère..." joue un rôle capital dans la destruction, la régulation d'invertébrés de toute sorte tels les vers de terre, les limaces, les chenilles, les coléoptères, les fourmis et j'en passe et des meilleurs dont vous ne pourriez imaginer l'existence.

C'est le crapaud le plus grand de France: la femelle peut atteindre 12 cm (voire même 18 cm dans le sud de l'Europe), le mâle atteint tranquillement 8 à 9 cm et est muni de forts avant-bras dont les trois doigts internes sont munis de coussinets rugueux et noirâtres nommés "callosités", en période de reproduction uniquement. On peut également reconnaître celui-ci en le saisissant, il émettra alors quelques coassements alors que la femelle restera muette.

35 ans d'existence, non sans risque !

La durée de vie de notre "protège salade" peut dépasser 35 ans sauf si, par mégarde, il s'aventurait à avaler une limace empoisonnée, d'où l'importance d'utiliser des méthodes naturelles (soucoupes remplies de bière) pour éliminer les gastéropodes si les dégâts faits au potager sont majeurs.

Ses prédateurs naturels sont principalement la couleuvre à collier, le hérisson qui utilise son venin pour enduire ses piquants et certains oiseaux dont la corneille. Un autre facteur qui abrège la vie de ce batracien est la mortalité élevée en temps de migration printanière sur nos routes de campagnes traversant leurs territoires. En effet, dès que les conditions climatiques deviennent favorables pour l'éveil et la reproduction, des milliers de crapauds se déplacent alors vers leur site de ponte qui correspond à leur lieu de naissance en général: ils doivent alors souvent traverser des routes fort fréquentées. Des centaines d'entre eux périront sous les roues d'automobilistes peu soucieux voire ne pouvant faire autrement tellement il y en a. Souvenez-vous, la route n'est pas seulement glissante en cas de pluie, elle est doublement dangereuse en cas de pluie et de présence de batraciens. Heureusement il existe maintenant des "tunnels" de migration d'amphibiens qui sont disposés sous les chaussées traversant des voies de migrations importantes.

La reproduction des crapauds

Après ces considérations asphaltées, revenons à notre crapaud. Les mâles sont tellement pressés de trouver une compagne qu'ils peuvent s'agripper jusqu'à dix sur une femelle qui risquera de périr noyée sous le fardeau. J'ai pu observer le printemps dernier des femelles mortes d'éventration due à la puissance des avant-bras du premier mâle agrippé qui serrait de plus en plus fort alors que d'autres prétendants s'agrippaient à leur tour.

A propos de reproduction, signalons que la femelle est capable de pondre environ 8000 oeufs disposés en double cordons gélatineux accrochés aux plantes aquatiques. Les têtards, qui vivent de manière grégaire, se reconnaissent facilement par leur taille modeste (3cm) et leur couleur noire; ils se rassemblent donc en bande près de la surface et au bord des points d'eau où la température est plus élevée. La plupart d'entre eux périront d'attaques de prédateurs (larves d'insectes aquatiques, tritons, poissons), ou de conditions défavorables (pollution, assèchement) et seul 1% d'entre eux produiront un adulte capable de donner une descendance. Le parcours du combattant est particulièrement sélectif pour l'ensemble des crapauds et des grenouilles.

Les "pluies de crapauds" comme on en parlait jadis tiennent du fait de l'émergence massive de jeunes après des pluies abondantes. Ceux-ci, dès la métamorphose qui a lieu en général fin juin, se réfugient dans de petites anfractuosités du sol ou sous des pierres et des débris végétaux. Ils mèneront alors toute leur vie une existence terrestre (sauf pour la ponte), crépusculaire et nocturne. Le crapaud est casanier, semble connaître très bien son territoire de chasse et revient en principe toujours au même refuge, années après années.

Rappel

La manipulation de l'animal est sans danger pour l'homme. D'autre part l'ensemble des batraciens et reptiles de France sont strictement protégés, ainsi que leurs biotopes. Les prélévements dans la nature sont interdits.

Pierre-Yves  ( http://www.batraciens-reptiles.com/ )


http://www.aujardin.info/fiches/crapaud_commun.php


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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 13:57

Ouest France  12 Février 2009

 


Les opérations de transfert des tritons, depuis les trous d'eau condamnés dans le bourg par la deuxième phase d'urbanisation de la ZAC du Chêne-Vert, en direction des mares d'accueil créées pour eux, près de la jeune forêt municipale de la Genolière, ont repris depuis la mi-janvier.

S'ils sont assez communs sous nos latitudes, ces petits vertébrés amphibiens, de la famille des salamandridés, n'en font pas moins partie des espèces protégées. En avril 2008, un premier transfert avait permis de déménager toute une population de tritons palmés et de grenouilles agiles, avant de donner lieu, en mai et juin, à des animations pédagogiques de sensibilisation des scolaires à l'écosystème des mares. Restaient deux mares fréquentées par des tritons crêtés, plus gros et beaucoup plus vulnérables qui sont, eux, très menacés. Chaque matin depuis la mi-janvier, les salariés de la société Biotope, coordinatrice de l'opération, ou un bénévole expérimenté de l'association Bretagne Vivante, font le tour du système de piégeage mis en place autour des mares condamnées. À ce jour, une quinzaine de tritons crêtés ont été ainsi délicatement récupérés et emmenés tout en douceur vers leur nouvel environnement. Ils y trouveront non seulement les plans d'eau où ils se reproduisent, mais aussi les prairies alentour, indispensables à leur développement. L'opération doit se poursuivre jusqu'à la mi-avril.

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